“Manger 85% de Vrais aliments”. C’est ce que nous préconisons chez Siga, en appliquant le régime protecteur et durable des 3V : Végétal, Vrai et Varié, recommandé par le Dr Anthony Fardet. Ces “Vrais produits” s’opposent aux Aliments Ultra-Transformés (AUT), qui entraînent une augmentation des risques de subir certains troubles de santé (obésité, diabète de type 2, hypertension, cancer, maladies cardiovasculaires, dépression, etc.). En France, ces AUT occupent une place encore très importante dans notre alimentation. Siga fait pour vous le point sur les aliments ultra-transformés en France en 2021.
La places des aliments ultra-transformés dans le quotidien des Français
Qu’est-ce qu’un aliment ultra-transformé ?
Un aliment ultra-transformé est caractérisé par la présence d’au moins une substance délibérément ajoutée, dénommée marqueur d’ultra-transformation (MUT), obtenue par synthèse ou par une succession de procédés physiques, chimiques et/ou biologiques conduisant à sa purification et/ou à une forte dégradation par rapport à sa matrice originelle. Les procédés de forte dégradation peuvent être directement appliqués au produit fini (ex : cuisson-extrusion). (Davidou et al., 2020.)
Concrètement, les MUT peuvent être différents types d’ingrédients, parmi lesquels on trouve les additifs, les huiles raffinées, les extraits et arômes, le sirop de glucose, etc. On les retrouve surtout dans les plats préparés ; les viandes préparées et substituts de viandes ; les pâtisseries et autres produits sucrés (confiseries, glaces, céréales du petit déjeuner…) ; ou encore les produits salés tels que les bouillons, sauces et les biscuits salés. (Davidou et al., 2021.)
Les aliments ultra-transformés dans nos supermarchés et nos assiettes
En France, 69 % des produits alimentaires disponibles dans les supermarchés sont ultra-transformés. (Davidou et al., 2021.)
Ce chiffre a un impact direct sur le contenu des assiettes des français. En effet, les aliments ultra-transformés représentent une part de l’ordre du tiers des apports caloriques journaliers. La valeur précise mesurée varie entre 31,1 % et 36% des apports journaliers, selon les études. (Fardet et al., 2021* ; Salomé et al., 2021 ; Andrade et al., 2021 ; Julia et al., 2018)
*à noter : cette étude utilise l’indice Siga pour qualifier le degré de transformation des régimes étudiés.
Par ailleurs, contrairement à certaines idées reçues, le régime omnivore n’est pas le plus exposé à l’ultra-transformation. Ainsi, une étude de la Cohorte Nutrinet Santé compare la proportion d’AUT consommés dans les régimes omnivore, pesco-végétarien, végétarien, et végan.
L’étude révèle que 39,5% et 37% des apports caloriques journaliers des végans et des végétariens sont issus d’aliments ultra-transformés. (Voir notre article sur le sujet.) En revanche, ces aliments ne représentent que 33% des calories consommées par les omnivores.
Les effets des aliments ultra-transformés sur la santé
Ce que l’on sait sur les effets santé des aliments ultra-transformés :
À date, environ 60 études scientifiques mettent en évidence les effets délétères pour la santé d’une consommation d’aliments ultra-transformés supérieure à 15% des apports caloriques journaliers.
De manière générale, la consommation d’aliments ultra-transformés peut provoquer une augmentation des chances de subir certains troubles de santé. Parmi ces troubles, on peut citer : obésité, cancer, diabète de type 2, hypertension, maladies cardiovasculaires, dépression, etc.
Plus spécifiquement, des études ont montré qu’une hausse de 10 % de la consommation d’A.U.T. entraîne une augmentation de 26 % du risque d’obésité (Mendonça et al., 2019) ; ainsi qu’une augmentation de 10 % du risque de cancer (Fiolet et al., 2019). De même, lors d’une étude d’intervention, les sujets ont pris en moyenne 800 g de poids, en deux semaines de régime alimentaire ultra-transformé. (Hall et al., 2019)
La règle des 3V, un régime alimentaire préventif
Pour prévenir les troubles de la santé associés à une consommation trop élevée d’aliments ultra-transformés, Siga préconise un régime dit “des 3V” :
- Vrai : Limiter les aliments ultra-transformés à 15 % des apports caloriques journaliers, et favoriser les produits simplement transformés, dit “Vrais” ;
- Végétal : Privilégier les calories végétales, à hauteur de 85%, et consommer moins, mais mieux, de produits animaux ;
- Varié : Manger varié, de saison, local, et bio si possible.
Basé sur les trois règles d’or du Dr Anthony Fardet, ce régime préventif garantit une alimentation responsable, de qualité et accessible.
Une industrie qui change petit à petit
Les avancées scientifiques sur le sujet de l’ultra-transformation s’accompagnent d’une prise de conscience du grand public. Ainsi, en 2019, 62 % des français avaient entendu parler de la notion d’aliments ultra-transformés. (IFOP, 2019)
À date, 69% des produits analysés par Siga dans les supermarchés français sont ultra-transformés. Plus d’un tiers (35 %) de l’ensemble des produits répertoriés présentent un score 7 (ultra-transformé à limiter), le degré le plus élevé de transformation. Enfin, la moyenne de Marqueurs d’Ultra-Transformation par produit répertorié est de 2,86 (d’après la base de données Siga en juin 2021).
En revanche, pour les aliments Bio, la situation est différente. Cependant, il y a encore 51,2 % des produits Bio de la base Siga qui sont ultra-transformés, dont 29,2 % qui présentent un score 7. La moyenne de Marqueurs d’Ultra-Transformation est de 1,2 par produit Bio, soit plus de deux fois moins que sur l’ensemble des aliments (d’après la base de données Siga en juin 2021).
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