Le débat sur les produits laitiers et leur consommation a de beaux jours devant lui. En effet entre bénéfice pour la santé osseuse et liens dans le développement de certains cancers, les produits laitiers vont faire couler beaucoup d’encre.
Qu’est-ce qu’un produit laitier ?
Tout d’abord il semble judicieux de définir ce qu’est un produit laitier, en effet trop de personnes confondent « encore » et prennent pour produits laitiers ce qui n’en sont pas.
Comme le notifie le site manger.bouger les aliments qui appartiennent aux produits laitiers sont le lait (cru, en poudre, pasteurisé..), le lait fermenté, les yaourts, les fromages blancs, et les fromages… Cela laisse donc un large choix de consommation possibles et variées. En revanche, le beurre et la crème fraiche bien qu’ils soient issus du lait n’en font pas partie (très riche en matière grasse). Il en est de même pour les desserts lactés que trop de personnes considèrent comme des produits laitiers. En effet, ce type de produits, en dehors d’être très, voire trop sucré, ont une concentration en calcium trop faible pour être considéré comme un produit laitier.
Quels bénéfices de la consommation de produits laitiers sur la santé ?
Les produits laitiers sont riches en calcium, or comme le rappelle les produits-laitiers.com, le calcium est « indispensable au fonctionnement de l’organisme ». Il est notamment est indispensable pour le développement de la masse osseuse. Sa consommation est conseillé pour les enfants en pleine croissance mais aussi pour les femmes d’un certain âge afin d’éviter l’ostéoporose. Effectivement, pour éviter le développement d’une ostéoporose il est recommandé d’avoir un bon « capital » osseux, qui doit être constitué dès l’enfance or ce capital se constitue en partie grâce à l’alimentation, notamment par la consommation de produits laitiers tout au long de la vie et plus particulièrement durant l’enfance et l’adolescence. C’est d’autant plus important d’apporter du calcium dans sa consommation alimentaire que celui-ci ne peut être apporté à l’organisme que de cette manière, l’organisme ne fabriquant pas de calcium.
Des apports non-négligeables
Si il est vrai que d’autres aliments contiennent du calcium il n’est pas moins vrai que l’apport du calcium via la consommation des produits laitiers est la « voie royale ». En effet comme le précise produits-laitiers.com « l’association du calcium avec d’autres nutriments du lait (protéines, lactose, phosphore, vitamine D) optimise sa biodisponibilité et son absorption : loin d’être indépendants les uns des autres, les nutriments s’entraident et renforcent leurs effets réciproques ».
L’apport en calcium et vitamine D est crucial pour se prémunir de l’ostéoporose, cela à tout âge mais plus encore en période de croissance et chez les personnes âgées.
Cet état de fait a été montré par de nombreuses études réalisées en double aveugle : l’apport en calcium étant particulièrement important dans les 3 premières décennies de vie autrement dit durant les 1000 premiers jours de vie, cela afin d’éviter les fractures et l’apparition de l’ostéoporose. Si l’apport est particulièrement déterminant aux cours de la croissance, il est important à l’âge adulte de poursuivre cet apport afin de maintenir la densité osseuse.
Apporter le calcium sous forme de produits laitiers est crucial au cours de la croissance, puisque c’est eux qui apportent 50% à 60% des apports en calcium. Une alimentation pauvre ou dépourvues en produits laitiers au cours de cette période augmente significativement le risque de fractures osseuses , celui-ci pouvant être multiplié par 4. En revanche, bon nombre d’études ont montré qu’une supplémentation en produits laitiers chez les enfants avaient de réels bénéfices sur leur santé osseuse. De surcroit, le bénéfice est supérieur quand le calcium est apporté sous forme de produits laitiers, comme du fromage, comparativement à un apport par consommation de compléments alimentaires. Il est donc clair que la consommation de produits laitiers joue un rôle important dans la santé osseuse et qu’une éviction complète de ce type de produits, même comblée par un apport par ailleurs ne serait pas suffisante. L’absence de consommation de produits laitiers augmenterait même le risque de fractures, c’est ce que montre certaines recherches en comparant les omnivores aux véganes, chez qui le risque de fracture serait augmenté de 44%, .
Des bénéfices pour la santé métabolique
En dehors de la santé osseuse, la consommation de produits laitiers, notamment de produits laitiers fermentés comme les yaourts, seraient bénéfique pour la santé métabolique. En effet, leur consommation réduirait l’apparition de maladies métaboliques comme le diabète de type 2, mais aussi les troubles cardio-vasculaires, l’apparition des stéatoses hépatiques non alcoolique, l’hypertension artérielle (HTA)… L’étude « PURE », menée en 2018 dans 21 pays, corrobore ses résultats puisque les données recueillies montrent qu’à partir d’une consommation d’un minimum de deux produits laitiers par jours la mortalité cardio-vasculaire diminuait de 23% et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) de 34%.
Selon certaines études, la consommation de yaourts pourrait non seulement être impliquée dans la réduction du poids corporel, mais aussi, chez les individus souffrant d’hypercholestérolémies modérés, d’une réduction du taux de cholestérol total ainsi que celui du LDL! Plus précisément concernant l’impact sur le poids corporel, la consommation régulière de yaourts serait associée à une diminution du surpoids et de l’obésité mais aussi à une diminution de la masse grasse corporelle. Si la consommation de yaourt se singularise par rapport à celles d’autres produits laitiers, c’est en raison, comme le soulignent Morisette et Coll., grâce à sa matrice, à sa composition si particulière et à ses « composés bioactifs ». D’autres études, ont montré l’importance de l’effet matrice des produits laitiers en comparant divers modes d’apports en calcium (lait, compléments alimentaires, lait de soja) sur la réduction du poids corporel et du tour de taille, les résultats montrent que l’effet obtenu n’est pas du à la consommation de calcium seul mais à sa consommation intégré dans un produit laitier.
Quels risques de la consommation de produits laitiers sur la santé ?
Une surconsommation liant produits laitiers et les cancer du sein et de la prostate
Il a été, scientifiquement montré que la consommation de produits laitiers pouvait être délétère pour la santé : leur consommation pourraient jouer un rôle dans le développement du cancer, comme celui du sein et de la prostate. Les études ont comparé l’apparition de cancers avec la consommation de produits laitiers au sein de la population : les taux de cancer étaient plus élevés chez les populations consommant le plus de produits laitiers. Les consommateurs de produits laitiers voyaient leur risque de développer un cancer de la prostate augmenter de 30 % voire 70 % selon les études. Cet effet de la consommation des produits laitiers seraient dû au fait que leur consommation créerait une déplétion en vitamine D, or cette vitamine est un facteur protecteur indispensable. Le développement des cancers de la prostate, comme ceux du sein et des ovaires seraient donc dues aux conséquences qu’a l’effet de la consommation de produits laitiers sur le taux de Vitamine D.
Des liens avec le cancer des ovaires
Des études menées sur les femmes atteintes d’un cancer des ovaires ont montré un lien entre l’apparition de leur cancer et leur consommation de produits laitiers. Ainsi, les femmes ayant développée un cancer sont celles qui en consommait le plus : les femmes qui consommaient minimum une portion de lait par jour comparativement à celles qui consommait maximum 3 portions de lait par mois avaient 66% de risque de souffrir de ce type de cancer. Certaines études sont même allées jusqu’à démontrer que la consommation de 11g de lait par jour augmentait le risque de développer ce type de cancer de 19% ! Concernant les cancers ovariens, ce serait la transformation du lactose en galactose qui en serait la cause ; le galactose comme le démontre certaines études provoquerait la destruction des ovocytes. La présence d’ Acide Gras saturés (AGs) contenue dans les produits laitiers pourrait être à l’origine des cancers ovariens ; les femmes consommant le plus d’ AGs seraient celles qui ont le plus de risque de développer ce type de cancer. Le même type de résultat est retrouvé pour les cancers du sein. Il en serait de même pour les cancers colo-rectaux ; cependant comme dans la plupart des cancers le rôle des AGs sur leur développement reste controversé.
Quid des facteurs de croissance dans le lait ?
Le « débat » sur la consommation de produits laitiers provient du fait que ces produits, spécifiquement le lait, sont pourvus de facteurs de croissance (ex : IGF-1). Or, un lien aurait été établi entre facteurs de croissance et cancérogénèse. L’ANSES, s’est« emparé » du sujet afin de déterminer, preuves scientifiques à l’appui, si la consommation de produits laitiers présentaient un risque pour la santé. Les études épidémiologiques ont mis en évidence un lien entre le taux d’IGF-1 circulant dans le sang et apparition de cancer de la prostate, du sein et colo-rectal ; le risque de développer ces types de cancers étant plus important chez les individus avec les taux d’iGF-1 les plus élevé. Cependant , comme le mentionnent Boutron-Ruault et Coll., malgré ces résultats, il n’est pas « possible » d’affirmer que la « consommation de produits laitiers, en particulier de lait, serait associée à un risque accru de cancer en favorisant la synthèse endogène de facteurs de croissance ».
Conclusion
Il faut noter que bien que des études scientifiques aient montré un lien entre consommation de produits laitiers et développement de cancer, ce lien est peu probant… En effet, les études menées ont plus particulièrement étaient réalisées sur la prolifération de cellules cancéreuses in vitro mais aucune étude interventionniste chez l’humain lui-même. De plus, ce ne serait pas l’apport en produits laitiers qui pourrait être en cause, mais plus le « sur-apport » (> 2500 mg/jour) qui serait impliqué dans le développement de cancer comme celui de la prostate.
Malgré leur teneur en AGs élevée, la consommation régulière de produits laitiers peut présenter un réel bénéfice pour la santé puisque cette consommation serait notamment associée à une diminution significative des troubles métaboliques, des AVC, des infarctus du myocarde…
De plus, comparativement à d’autres sources de calcium possibles dans l’alimentation, celui contenu dans les produits laitiers est « bien » absorbé par l’organisme ; cette absorption serait de 30 % à 40%.
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Bonjour, vous parlez de sur apport > 2500mg. c’est de calcium?
Bonjour,
En effet on parle ici du calcium dans les produits laitiers.
Bonne journée,
Bonjour,
Pouvez-vous m’expliquer par quel mystère nous serions la seule espèce de mammifères à avoir besoin de produits laitiers après le sevrage et qui plus est de produits laitiers d’autres espèces?
Que les produits laitiers soient des aliments agréables je n’en disconviens pas, qu’ils soient nécessaires n’est pas scientifique.
Concernant l’ostéoporose, vous n’êtes pas sans savoir ce que l’OMS appelle le « paradoxe du calcium » qui veut que l’ostéoporose a le plus d’incidence dans les pays qui consomment le plus de produits laitiers: « https://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/aliments/produits-laitiers/plus-de-lait-ce-nest-pas-moins-de-fractures ».
J’ai 74 ans, j’ai arrêté totalement la consommation de produit laitier depuis plusieurs années et je n’ai pas de problème d’ostéoporose.
Cordialement
Bonjour,
Cet article montre que l’on peut consommer des produits laitiers, avec « parcimonie » (Manger Végétal principalement, Vrai et Varié : https://siga.care/blog/regle-des-3v-regime-alimentaire-preventif/) pour un régime préventif.
Il faut en réduire la consommation dans certains cas pour en éviter la surconsommation. Les supprimer de son régime alimentaire peut se révéler intéressant mais ce n’est pas une généralité.
Bonne journée,